La transition en architecture

La ville en transition, vers la ville post-carbone

Cet autre statut de transition est en développement, à l’échelle de la ville cette fois. La ville en transition s’ouvre à la participation citoyenne en s’appuyant sur le sens des responsabilités de ses habitants. En impliquant les citoyens et les acteurs de la ville, un quartier devient porteur d’un nouveau sens d’urbanité écologique riche d’humanité.

Urbanisme de transition

Une ville agréable et respectueuse de l’environnement est une ville où on se déplace de façon fluide ! autour d’immeubles et d’espaces cohérents et concertés, sans bannir totalement l’usage de la voiture. Son impact sur l’environnement et sur nos vies peut être atténué par la promotion du covoiturage et de l’auto-partage. La façon de vivre sa ville et ses alentours est très fortement dépendante de la façon dont y sont organisés les transports en commun et leur inter-modalité, la façon de passer de l’un à l’autre de manière coordonnée. La ville en transition développe les transports collectifs (tram, train, bus, …) et les transports individuels (piéton, vélo, voiture, …) de façon équilibrée, équitable et apaisée. Nombreuses sont les villes qui ont suivi l’exemple de Fribourg dans l’aménagement des voies douces et des circulations apaisées.

Hungersheim, village en transition
Hungersheim, village en transition :
le cheval – Equibus – transporte les enfants vers l’école et sert aux diverses tâches du service communal

Signe des petits pas des pouvoirs publics, A l’heure d’écrire cet article, la Loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages entre en vigueur le 10 août 2016 et réaffirme l’existence d’espaces de continuité écologique, la végétalisation des toitures de certains grands bâtiments et permettra, dans les PLU, la création de servitudes “d’espaces verts“ à s’approprier de façon citoyenne.