La transition en architecture

L’habitat participatif

On peut passer une Vie à courir après nos fantasmes. Manipulés en cela par tout le système de la promotion immobilière, en réalité, on paye chèrement un crédit bancaire alors qu’on croit s’acheter une “vraie“ maison. Pressés d’avoir son chez soi stéréotypé, on sacrifie au rite de l’offre sur catalogue au cœur du lotissement communal. Solution de facilité, on achète et consomme la maison sur catalogue, comme le plat cuisiné au micro-onde, au nom du sacro-saint “temps gagné“ pour faire autre chose… Mais quoi ? N’oublions pas ! Notre planète est en danger !

Révolution dans la façon de penser “l’Habiter“, des groupes de citoyen se sont positionnés face au système d’assistanat traditionnel. La maison sur catalogue, c’est beaucoup de frais… Le lotissement, c’est de l’expansion urbaine, la destruction de terres agricoles, l’éloignement des services, des coûts de transports induits… et implicitement, du temps perdu pour longtemps et à quel prix ?

Un projet de vie

L’habitat participatif, propose de se prendre en charge, de trouver du plaisir à prendre le temps de définir son espace de vie en fonction de ses moyens. C’est aussi se fédérer autour d’un projet de vie, c’est rencontrer l’Autre, apprendre à partager, s’occuper de soi en s’investissant avec conviction dans le plus important achat d’une vie.

Sous la pression, le législateur ne s’y est pas trompé et on peut s’en réjouir, la loi ALUR approuvée en mars 2014 permet la reconnaissance de l’Habitat Participatif en tant que « démarche citoyenne ». Pour cela, deux types de sociétés spécifiques ont été créées pour permettre la mise en œuvre de projets de construction : La Coopérative d’habitants d’une part et la Société d’attribution et d’autopromotion d’autre part.

La richesse du vivant s’exprime au travers de la diversité des formes et des idées. Voici quelques exemples de projets réalisés et bien vivants, où la qualité des matériaux utilisés est le plus souvent respectueuse de la santé et de l’environnement.