Pour une écologie à visage humain

2. Favoriser une démocratie participative

En second lieu, on ne peut aller dans le sens d’une meilleure gestion de la relation à l’environnement sans une prise en charge par les habitants de leur milieu de vie.
La participation personnelle aux possibilités d’expériences, aux décisions et aux responsabilités permet la prise de conscience des interactions entre le comportement personnel et ses effets sur l’environnement.

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De même, une intervention dans le domaine urbain passe nécessairement par la culture de liens associatifs et d’actions à l’échelle locale sur le mode participatif.





3. Respecter les cycles du vivant

La nature œuvre suivant des cycles qui s’adaptent le mieux possible aux conditions locales, et consomment le minimum d’énergie et de matière. Les maîtres d’œuvre  du passé ont su assimiler cette « intelligence de la nature » et réaliser des bâtiments, des villes et des ouvrages d’art, en tenant compte des composants naturels locaux et de leur circulation.
La centralisation et l’automatisation des systèmes de production d’énergie, des techniques d’isolation, de construction (air, …) ont créé des structures dominées par la technologie, qui se sont détaché des conditions locales, climatiques, des cycles et réseaux énergétiques.

Recréer une nouvelle symbiose entre l’homme et la nature est aujourd’hui possible grâce aux procédés de recyclages, d’échanges et de récupération d’énergie, et à la mise en œuvre de matériaux et de techniques alternatives qui favorisent les potentiels de régénération naturels en réintégrant la notion de cycles de réseaux.
Il est nécessaire pour cela de favoriser l’usage de matériaux et de techniques naturelles et de tenir compte des répercussions sur l’homme et sur l’environnement de l’ensemble du cycle de production (2).


Enfin, les principes bioclimatiques qui visent à intégrer l’architecture au relief, à la végétation, aux orientations et au climat, la prise en compte de la nature du sol et des matériaux locaux trouvent ici leur pleine justification.